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FONSECA, Claudia Fonseca. Transnational Negotiations of the Mechanisms of Governance: Regularizing Child Adoption. in: Vibrant – Virtual Brazilian Anthropology, v. 6, n. 1. January to July 2009. Brasília, ABA. Available at https://vibrant.org.br/issues/v6n1/claudia-fonseca-transnational-negotiations-of-the-mechanisms-of-governance/
Abstract
M. Goodale, in his effort to understand the impact of Western human rights discourse on local politics in Latin America, underlines the complexity of legal anthropology in the present, globalized era. In order to ethnographically trace the different vectors that constitute the notion of “proper legal behavior”, his recommendation is to “follow the ideas”—not those circumscribed by a neighborhood or courtroom — but rather those that are negotiated through a network of relationships established by common interests, and extending well beyond any “local” space. In this article, we have taken a similar approach, singling out mediating forces – the press, individual actors, and collective movements as well as legal and bureaucratic technologies — that connect scandals over transnational adoption and the resultant international legislation with Brazilian national policies for in-country child placement. In scrutinizing these processes, the separation between “global” and “local” influences becomes blurred. Side by side with the tensions between “sending” and “receiving” nations, we encounter oppositions between birth families and adoptive parents, between poverty-stricken minorities and the affluent classes, between adopters and court specialists, and between adoptees and their own adoptive parents. By focusing on how the “global form” of seemingly consensual childcare policy takes on particular connotations when materialized in concrete, territorialized assemblages, we come to understand how ideas pass through mediating situations that do not simply transport, but rather, transform the meanings they carry.
Résumé
Goodale, dans son effort afin de comprendre l’impact du discours international sur les droits humains pour la politique locale en Amérique Latine, souligne la complexité de l’anthropologie légale à l’ère mondialisée actuelle. Pour explorer ethnographiquement les différents vecteurs qui constituent la notion de « comportement légal juste », sa recommandation est de « suivre les idées », non pas celles circonscrites par un voisinage ou un tribunal, mais celles qui sont négociées à travers un réseau de relations établi par des intérêts communs et qui s’étend bien au-delà de l’espace « local ». Dans cet article, nous avons décidé d’adopter une approche semblable, en identifiant les forces médiatrices – la presse, les acteurs individuels et les mouvements collectifs mais aussi les technologies légales et bureaucratiques – qui connectent les scandales dans le domaine de l’adoption internationale et la législation internationale pertinente à des politiques nationales pour des politiques de bien-être des enfants dans le pays. En examinant ces processus, la séparation entre les influences « globales » et « locales » perd sa netteté. A côté des tensions entre des nations « fournisseuses » et des nations « receveuses » d’enfants adoptés, nous trouvons des oppositions entre les familles biologiques et adoptives, entre les classes pauvres et aisées, entre les adoptants et les spécialistes judiciaires et entre adoptés et les propres parents adoptifs. Si l’on considère la question de comment la « forme globale » de politiques, apparemment consensuelles pour le bien-être de l’enfant, elle assume des connotations particulières quand elle est matérialisée en une situation territorialisée concrète, nous apprenons à voir comment les idées sont transportées à travers des situations médiatrices qui, non seulement transportent, mais aussi transforment les signifiés qu’elles portent.